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La sédentarité, une menace silencieuse

Passer du temps debout diminue le risque de maladie cardiovasculaire

Les risques sont loin d’être négligeables. «Au-delà de quatre heures passées en position assise par jour, chaque nouvelle heure augmente la mortalité de 2 % ; et au-delà de huit heures en position assise par jour, la mortalité augmente de 8 %. Au-delà de dix heures par jour, elle est même majorée de 34 %, précise le Pr Michel Galinier, chef du service de cardiologie au CHU de Toulouse. Rester assis peut donc être considéré comme étant potentiellement mortel! Rester debout toute la journée est différent car cela fait travailler a minima les muscles des jambes et contribue donc à faire diminuer la mortalité cardiovasculaire (mais augmente les problèmes de circulation veineuse). Ainsi, le simple fait de passer de la position assise à debout, un quart du temps de la journée, diminue d’environ 21 % la mortalité cardiovasculaire.»

«La sédentarité, comme facteur de risque collectif, est passée devant le tabagisme car elle touche davantage de monde. Le fait d’être sédentaire augmente les facteurs de risque cardiovasculaires classiques, comme le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies», poursuit le Pr Galinier. Fait inquiétant, «la jeune génération est à haut risque car le temps d’activité sportive a fortement régressé ces dernières années. Il y a davantage d’enfants qui ne font rien, la facilité étant d’allumer la télévision, un écran d’ordinateur et pire, de grignoter dans le même temps».

«Être sédentaire, c’est être assis au moins sept heures par jour en moyenne»

Conséquence: seulement un tiers des adolescents de 11 à 17 ans pratique au moins 60 minutes par jour d’activité physique comme le recommande l’OMS à cet âge. Pour le Pr Carré, «ceci est confirmé par la baisse de la capacité physique, meilleur marqueur d’espérance de vie en bonne santé, des collégiens. C’est d’autant plus dommage que l’activité physique n’est pas une perte de temps, au contraire: toutes les études retrouvent une relation positive entre niveau d’activité physique et qualité des résultats scolaires».

Valoriser le sport auprès des enfants et des jeunes adultes

Les solutions ? «Pousser les enfants à sortir en allant à pied à l’école, en sortant les trottinettes ou les patins pour aller chercher le pain, etc. S’inspirer de pays d’Europe du Nord où en classe de primaire, des pauses de “gigotage” sont officiellement prévues à intervalles réguliers: pendant quelques minutes, les enfants sont invités à se lever de leur chaise et à courir, sauter, etc. Enfin, il y a urgence à arrêter de glorifier le corps de mannequins anorexiques au profit de celui de sportives, pour motiver les jeunes», propose le Pr Carré.

«Autre problème: celui des études très prenantes (comme celles de médecine) qui font qu’en entrant en faculté 90 % des étudiants qui faisaient du sport auparavant n’en font plus du tout jusqu’à la fin de leurs études. C’est inacceptable.» Il serait pourtant possible d’intégrer le sport aux études comme cela se fait par exemple dans certaines écoles d’ingénieur (notamment à l’Institut national des sports appliqués, ou Insa): le sport y est valorisé et, pour preuve, des sportifs de haut niveau comme François Gabart ou Armel Le Cleac’h – deux marins d’exception – ont pu mener compétitions et études de front.

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